Historique 1980 - 2020



Chaque événement, chaque directeur ou directrice, chaque membre a contribué à forger l’identité de la Chorale des Emibois (devenue Chœur des Emibois) durant ces 40 années de plaisir partagé à chanter et de quête au service de la qualité artistique allant crescendo. Toutes ces années ont permis de faire découvrir les musiques allant de la Renaissance à la période contemporaine au travers des grands compositeurs (plus ou moins connus) de notre culture européenne.

Il n’est alors pas possible d’être exhaustif et de citer tous les événements et leurs participants ou intervenants. C’est pourquoi, cet historique relatera les moments les plus forts tout en apportant une touche un peu plus marquée pour le siècle en cours.

Les années 1980 à 1999

Un soir de janvier 1980, quatre amis - Joseph, Mag, Ruth et Pierre - se retrouvent au Café du Soleil

de Saignelégier et, animés du plaisir de chanter, ils partagent leur envie commune de découvrir le répertoire de la Renaissance.

L’idée sort du bistrot et se concrétise alors autour du piano, chez l’une d’entre eux aux Emibois (durant quelques années) d’où l’appellation « Chorale des Emibois ». A chaque rencontre hebdomadaire, la joie de chanter et de partager un moment ensemble étant de mise, le cercle des chanteurs s’agrandit rapidement. Ces derniers proviennent de milieux professionnels diversifiés et de villages différents des Franches-Montagnes puis d’autres régions voisines.

L’animation du groupe, assumée dès le début par deux participants, se fait ensuite par Mme Claude Bouduban de Delémont (Diplômée de l’Ecole Jurassienne de Musique) qui dirigera la chorale dès l’automne 1981. Forte de son expérience, de sa passion pour la musique et de son enthousiasme, elle permettra à la chorale de se fixer de nouveaux objectifs et de les réaliser.

Dès 1982, la chorale se produit pour la première fois avec des Madrigaux de la Renaissance française et donne quelques concerts lors de manifestations régionales et ce, avant de se lancer dans des répertoires diversifiés.


Principales réalisations scéniques (présentées chacune dans divers lieux)

En 1983, à l’initiative de Claude Bouduban et avec la collaboration de l’Orchestre de Chambre Jurassien et de son directeur John Mortimer, la Chorale des Emibois présente son premier grand spectacle, soit l’Opéra «Didon et Enée» de Henry Purcell (version anglaise). Participent huit jeunes solistes, trois danseuses et deux récitants.


« Un bateau bien parti ... Que d’enthousiasme, d’imagination, de talent, d’angoisse aussi il faut pour mener à terme une telle entreprise » (LQJ, Jean Mamie).

1984 célèbre le 600è anniversaire de la Charte de franchise des Franches-Montagnes. La Chorale des Emibois présente à cette occasion le spectacle « Brimbalade 1984 », évocation musicale et poétique de la terre et des gens de la Montagne.


« L’humour se glisse entre les phrases, mais c’est souvent un besoin de rire cachant l’amitié, la nostalgie, la tendresse, l’amour » (Le Pays)

En 1987 éclot un spectacle hors du commun « Au Bois d’Ormonde », création collective à partir d’un rondeau de Ravel et de comptines du poète jurassien Jean Cuttat, mises en musique par Jean Binet. Choristes, musiciens et acteurs créent l’ambiance fantastique de cette forêt au travers d’un répertoire musical varié, allant de Monteverdi à Binet en passant par Mozart et Ravel.


« N’allez pas au Bois d’Ormonde, il y a plein de satyres, de centaures, de malins sorciers, de farfadets… » (M. Ravel)


Nous sommes en 1990 : Pour fêter le 10è anniversaire, la Chorale présente « Jonas » un Oratorio de Giacomo Carissimi suivi d’un quodlibet de J-S Bach et d’un concerto de Claudio Monteverdi, avec la participation de solistes et d’un ensemble instrumental professionnels.


« Un public de connaisseurs fut tenu sous le charme par les voix magnifiquement travaillées… » (ac/Impartial)

Les concerts se suivent au fil des années sous la direction de Claude Bouduban. Diverses époques et contrées sont « visitées » avec :

- Les romantiques allemands au travers de Lieder de Robert Schumann et d’un Opus de Johannes Brahms (1993)

- Les compositeurs anglais Henry Purcell (Funeral Music of Queen Mary), Benjamin Britten (Festival Te Deum) et Georg Friedrich Haendel (Ode on St Cecilia’s Day), programme pour chœur, solistes et orchestre (1995)

- La musique italienne des 16e et 17e siècles lors du concert intitulé «Canta e Suona» (1997)

La chorale participe aux rencontres musicales de Charmey (1991) et à la Schubertiade (1998) à Delémont.


Le concert de 1999 intitulé « Opus 999 » se présente sous forme d’oratorio et fait revivre des œuvres religieuses de la Renaissance pour le millénaire de la donation de Moutier-Grandval.

C’est un peu comme un retour aux sources pour Claude Bouduban qui dirige pour la dernière fois la chorale avant de passer le «témoin» à Nicolas Farine.

« Cette grande floraison de l’art polyphonique a été restituée sous la baguette de Claude Bouduban, avec la clarté et la simplicité qui conviennent, colorée et sculpturale (…) Les dix-neuf interprètes, presque tous solistes, composent des registres bien timbrés. Justesse d’intonation, phrasé, ils ont illustré un haut Moyen- Age vivant, émouvant, soulevé par un grand souffle de spiritualité : c’était tout bonnement remarquable. »

(Denise de Ceuninck /Impartial).

Une page se tourne donc dans la vie de la Chorale des Emibois mais, comme on peut le lire dans un article du Quotidien Jurassien de novembre 1999 :


« Claude Bouduban et la Chorale des Emibois se quittent mais le contrat d’amitié entre la directrice et ses choristes est indéfectible» (ps)


Les années 2000 à 2019 …

Dès 2000, Nicolas Farine, originaire des Franches-Montagnes, pianiste et chef d’orchestre de renommée et au bénéfice d’une formation et d’un parcours professionnel impresssionnants ( Diplôme professionnel et diplôme de virtuosité de trompette, diplôme professionnel de piano, maîtrise et doctorat en musique + voir le CV) devient le nouveau directeur de la Chorale.

Le premier concert sous sa direction et comme pianiste a lieu à fin 2000 avec, au programme, des compositions de J-S Bach dont le Motet « Jesu meine Freude » ainsi que des œuvres de Haydn, Rossini,

St-Saëns, Fauré, Ravel et des Gospels, avec la participation des solistes Maryse Innis (S), Annick Santschi (S), Christine Amstutz (MS) et Raphaël Favre (T).

En 2001, la Chorale présente le Requiem de Gabriel Fauré et la Cantate « O Haupt voll Blut und Wunden »

de Felix Mendelssohn avec la participation des solistes Maryse Innis (S), Fabrice Hayoz (B) et un orchestre

ad hoc. La Chorale participe aussi à la Fête de Noël de Montfaucon avec des œuvres de Jean Mouton et des Gospels.

Deux moments forts ponctuent l’année 2002 :

- L’hommage à Jean Mamie à l’occasion de ses 75 ans se traduit par le concert « Les Voix de Jean Mamie »

donné à Morat, dans le cadre d’Expo 02 puis à Courgenay, et ce, en collaboration avec l’Ensemble vocal féminin Calliope (direction Liliane Gerber) et avec Les Armaillis de la Roche de Fribourg

(Direction Daniel Brodard).

- Le Chœur et l’Orchestre du Conservatoire neuchâtelois, associés à la Chorale des Emibois, proposent un concert d’exception (180 participants), sous la direction de Nicolas Farine: « Ein Deutsches Requiem » de Johannes Brahms. Bénédicte Tauran (S) et Krastan Krastanov (B) en assurent les parties solistes.

Un événement musical et scénique sans précédent dans l’ancienne église du Noirmont est au rendez-vous de l’année 2003 :

Sous l’impulsion de son directeur et du metteur en scène de renommée internationale Stephan Groegler, la Chorale prépare et présente l’Opéra « Acis et Galatée » de Georg Friedrich Haendel avec la participation de Miriam Aelig (S), Maryse Innis (S), David Munderloh (T) et Flavio Mathias (B) tous des professionnels et des spécialistes de la musique baroque.

Les choristes ne peuvent que savourer avec reconnaissance ces moments magiques et merveilleux, fruits d’un long et intense travail d’équipe.


« Rendre le geste à la parole et la parole à la musique : quelle est la Chorale qui ne rêve de se fondre dans un chant unanime avec un tel bonheur ? » (LQJ /yad)

Le train ne s’arrête pas là pour la chorale :

Un assemblage des œuvres de jeunesse de Mozart permet le concert (2004), intitulé « Mozart, le fils prodige » avec la participation de solistes, d’un ensemble instrumental ad hoc et d’Anne Cuneo, écrivain.

Le premier concert 2005 « Au-delà du silence », présente La Passion selon St-Jean de Heinrich Schütz et « Miserere » d’Arvo Pärt.


Le deuxième concert 2005 incite au voyage :

Invité, le Chœur des Emibois se rend à l’Eglise St-Julien d’Arles et à la Cathédrale St-Sauveur d'Aix-en-Provence pour y chanter des extraits de l’Opéra « King Arthur » de Henry Purcell et du « Messie » de G.H Haendel, et ce, avec le chœur de la Cathédrale et l’Ensemble instrumental « Les Archets du Roy ». Ce même programme sera présenté aux Jurassiens par les deux Chœurs peu de temps après.

Le premier concert 2006 est sous le signe de la « Musique sacrée et profane a capella » et reproduit des oeuvres de la Renaissance à aujourd’hui. Les compositeurs en sont Allegri, Janequin Le Jeune, Certon, Sandström, Wolf, Bergese, Mamie, Kaelin, Ducret et Messiaen.


Le deuxième concert 2006 est d’un toute autre style :

Avec Nicolas Farine à la direction, le Chœur des Emibois et la chorale Faller de La Chaux-de- fonds s’unissent pour chanter« Requiem 2, Mozart », une création de François Cattin sur le Requiem, avec des musiques de W-A Mozart, de F-X Süssmayer et de François Cattin. Huit solistes et sept instrumentistes participent à ce concert.

L’année 2007 fait la part belle aux œuvres romantiques avec un concert plus intimiste « Paysages intimes ». Les œuvres interprétées sont de :

Johannes Brahms ( Neue Liebeslieder Walzer )

Hans Huber ( Lenz und Liebeslieder)

Dans les pièces de J.Brahms et H.Huber, Christiane Baume-Sanglard et Gérard Wyss apportent leur talent de pianistes en accompagnant le Chœur et les solistes Anna Stolarczyk (S), Catherine Pillonel (MS), Raphaël Favre (T) et Roger Bucher (B).

L’année 2008 s’annonce riche et variée. En été, le Chœur des Emibois clôture le Festival « Piano à St-Ursanne » avec un programme romantique Brahms/Huber, accompagné par les pianistes Gérard Wyss et Christiane Baume-Sanglard.

Novembre, quant à lui, signe un nouvel événement de grande envergure dans l’ancienne église du Noirmont avec la présentation de l’Opéra« Orfeo ed Euridice », de Christoph W. Gluck.

René Myrha, artiste-peintre de renommée internationale, gère la scénographie et est l’auteur de décors et de costumes exceptionnels.

La mise en scène se voit confiée à Gino Zampieri, ex-directeur du TPR ; il est un habitué des grandes scènes européennes.

La responsabilité de la chorégraphie est confiée à Hans Meister.

Le Chœur (28 chanteurs) est accompagné par l’Ensemble « Le Moment Baroque » avec la participation des solistes Catherine Pillonel (MS), Elisabeth Bailey (S) et Virginie Kraif (S), le tout sous la direction musicale de Nicolas Farine.


« La belle aventure d’ « Orfeo ed Eurydice » repose sur l’investissement exceptionnel du Chœur des Emibois, un investissement de tous les instants capable de retenir l’attention des plus grands : René Myrha, Gino Zampieri et Nicolas Farine (DDC/Impartial).

Après ces moments privilégiés et intenses, il est l’heure de dire Au Revoir à Nicolas qui poursuit sa route dans de nouvelles directions.

Nicolas Farine: « Nous sommes au sommet de notre complicité et il est préférable que je m’en aille avant d’en arriver à une certaine routine » (dwi/Impartial)

En 2009 , le chœur accueille sa nouvelle Cheffe, Mme Nathalie Dubois de La Chaux-de-Fonds.

Musicienne professionnelle spécialiste de la flûte traversière, elle a obtenu le 1er prix de virtuosité au Conservatoire de Lausanne et se produit régulièrement dans divers orchestres en Suisse. Attirée par l’art choral, elle dirige l’Ensemble vocal « La Croche-Chœur » à La Chaux-de-Fonds.

Au début de 2010, les choristes remontent alors sur scène pour chanter le programme « Ciels d’hiver » soit des Motets de F. Mendelssohn et la Messe en Do mineur de Robert Schumann . A noter la présence de deux solistes, Alessandra Boër (S) et Barbara Erni (A), ainsi que de l’organiste Simon Péguiron.

En novembre 2010, place est donnée à l’exubérance italienne avec le concert « Magnifico » mettant en valeur le Magnificat en Si de Francesco Durante, le Magnificat RV610 d’Antonio Vivaldi, le Credo en Fa d’Antonio Lotti ainsi que des airs tirés des célèbres « Arie Antiche » chantés par le « Petit Chœur de jeunes filles » de l’Ecole Secondaire des Breuleux sous la houlette de Patrick Willemin.

L’Ensemble professionnel « Le Moment Baroque » est fidèle au poste.

Nathalie Dubois pose la baguette à la fin 2010, en raison d’une surcharge de travail.

En 2011, Mark Kölliker prend la relève à la direction du Choeur des Emibois. Il a étudié la musique à la Haute Ecole de Musique de Bâle pour la direction de chœurs et d’orchestres. Il dirige plusieurs chœurs ainsi que l’Orchestre « Basler Kammersolisten » et chante dans des ensembles vocaux professionnels.

C’est alors en janvier 2012 que le Chœur des Emibois présente le concert « Perles féminines » avec des œuvres composées par des femmes qui ont marqué leur époque par leur génie musical, à savoir Barbara Strozzi, Clara Schumann, Fanny Hensel, Mel Bonnis, Lili boulanger…

Les genres sont différents , allant de l’époque baroque jusqu’au 20e siècle. L’alto soliste Hanna Roos et le pianiste/claveciniste Daniel Roos apportent leur précieux concours au programme.


Le concert de novembre 2012 fait revivre des œuvres peu connues

- de Mozart (Dixit et Magnificat, Missa Brevis, Sancta Maria)

- et de Carl Philipp Bach, fils de J-S Bach (Symphonie en Sol, Magnificat en Ré b)

Les solistes, de notoriété internationale, sont : Maria Bernius (S), Christina Metz (A), H-J Rickenbacher (T), Ralf Ernst (B). Un petit orchestre ad hoc confère à l’ensemble une atmosphère intimiste.

Un nouveau rendez-vous est donné au public en 2013 dès lors que le chœur a le plaisir de collaborer avec la soliste italienne Clara Albanese et l’Ensemble instrumental de la Haute Ecole de Musique de Lugano (moyenne d’âge : 20 ans).

Trois compositeurs sont au programme : Felix Mendelssohn avec ses deux Motets, Gabriel Fauré avec le « Cantique de Jean Racine » et, en apothéose, John Rutter avec son fameux « Magnificat ».


«Le Chœur des Emibois et l’Ensemble instrumental de la Haute Ecole de Musique de Lugano fut éblouissant de beauté et de perfection» (Georges Cattin/Impartial)

2014 : Organiste et claveciniste, Pierre Laurent- Haesler devient le nouveau Chef du Chœur des Emibois.

Il a effectué ses études aux Conservatoires de Genève et Neuchâtel, et ce, en parallèle avec des études universitaires. Une large formation musicale théorique complète ses études musicales.

Il enseigne à la Haute Ecole de Musique de Genève et fait des études de direction auprès de Nicolas Farine. Il est titulaire de l’orgue au Temple du Bas de Neuchâtel et cotitulaire de l’orgue de St-Légier- La Chiésaz.

Le nouveau Chef dirige alors le concert 2015 comprenant des œuvres de M-A Charpentier avec un motet à 4 voix, de C-P Bach avec la Sonate en Sib pour orgue, et de G-P Telemann avec « Halt was du hast » à double choeur. La prestation se termine par un motet de Joseph Haydn et par la Messe de son frère Michel. La partie musicale est assurée par Agnès Mathieu au violoncelle et Simon Péguiron à l’orgue.

Pour le temps de la Passion 2016, le chœur interprète des pages marquantes du baroque allemand. Il s’agit de motets de Johan Bach avec « Unser Leben ist ein Schatten » et de J-S Bach avec « Ich lasse dich nicht ».

S’ensuit la magistrale Cantate de Buxtehude « Membra nostri Jesu ».

Les solistes sont Natacha Natacha Ducret (S), Isaline Dupraz (S), Francesca Puddu (A), Michel Mulhauser (T) et Pierre Héritier (B). L’Ensemble instrumental Cellini offre un précieux support musical.

Ce concert est aussi donné à l’Eglise de St-Légier, La Chiésaz.


« Le grand Jean-Sébastien dit tout, dans sa musique, mais le Choeur des Emibois sait dire avec lui. On a littéralement adoré la fugue si légère, la précision des voix, la prononciation excellente, et la parfaite osmose entre le Chef, ses chanteurs et les deux musiciens du continuo, Philippe Despont à l’orgue positif, et Leonardo au violon. » (LFM)

Le programme du « Concert de Noël 2016 » est le suivant : Messe de Minuit de M-A Charpentier, deux motets de Michaël Praetorius, Magnificat d’Arvo Pärt. A cela s’ajoute le « Petit Chœur de jeunes filles » de l’E.S des Breuleux (dirigé par Patrick Willemin) qui interprète quelques « Noëls » de Jean Mamie.

En 2017, sont présentées des œuvres (pour chœur et piano ou a capella) de F. Schubert, F. Mendelssohn pour la partie romantique, de B. Britten aussi, et des œuvres de G. Fauré, F. Poulenc, H. Berlioz, J. Massenet pour la partie « compositeurs français ». On retrouve au piano notre fidèle et talentueux Simon Péguiron.


« Le public nombreux ( …), par la magie de la musique, est reparti, le cœur dansant. » (A-M Heiniger)

Henry Purcell et les compositeurs italiens du 18è sont à l’honneur dans le concert « Florilège baroque » de 2018. On retrouve Francesco Durante dans son « Magnificat en Sib », Alessandro Scarlatti avec « Dixit Dominus », Giovanni B. Pergolesi dans « Confitebor tibi domine » et bien sûr Purcell avec sa création « Ode à Ste-Cécile ».

L’Orchestre Baroque accompagne le Chœur et les solistes Miriam Aellig (S), Francesca Puddu (A), Bastien Combe (T) et Manuel Pollinger (B).

« Le concert s’ouvre avec le Magnificat en Si B de Durante. Cette œuvre magistrale fait d’emblée ressortir la légèreté du Chœur mais aussi l’unité des registres, et l’aisance à se jouer des contrastes harmoniques et rythmiques, des exigences de nuances dynamiques et de prononciation(…). Comme toujours les œuvres sont travaillées avec soin, entourées de solistes splendides et d’instrumentistes aussi talentueux qu’enthousiastes ». (A-M Heiniger)

Nous sommes en 2019 : Dans ce concert baroque « De Profundis » pour le temps de la Passion, Pierre-Laurent Haesler, les choristes, les solistes et l’Orchestre Baroque présentent deux cantates :

l’une de Jean- Sébastien Bach « Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit » et l’autre de Georg Friedrich Telemann « Du aber, Daniel, gehe ich ».

Suivent deux motets « Halt was du hast » et « Unser Leben währet siebenzig Jahr » de Johann Michael Bach, prédécesseur de l’illustre Jean-Sébastien.

Les solistes sont Maria Diaz Coca (S), Francesca Puddu (A), Bastien Combe (T) et Manuel Pollinger (B).

Ce concert est également donné à l’Eglise de St-Légier, La Chiésaz.

Pour clore l’année 2019 et à l’invitation de Musique des Lumières au « Voyage Bach No 5 », le Chœur des Emibois présente la Cantate BWV 115 « Mache dich mein Geist bereit“ de J-S Bach et le motet « Vater unser im Himmelreich » de Hans Leo Hassler, avec l’accompagnement de l’Orchestre Musique des lumières, à l’ancienne église du Noirmont. Direction : Facundo Agudin.

Et quid de la cuvée 2020 ? ... … …

(texte de Mag Grandchamp)